Les comptes d’épargne libre d’impôt (CELI) sont offerts aux Canadiens depuis 2009, mais certaines idées fausses peuvent vous empêcher d’en tirer le meilleur parti.
Voici quelques idées fausses courantes ainsi que les informations correctes.
Idée fausse n° 1 : Le CELI est un compte d’épargne ordinaire.
Le CELI peut également contenir différents produits de placement. En plus des liquidités, il peut y avoir des CPG, des obligations, des actions, des fonds communs de placement, des FNB et bien d’autres produits dans votre CELI.
Idée fausse n° 2 : Vos droits de cotisation annuels au CELI sont fondés sur le revenu.
Les droits de cotisation ne sont pas fondés sur votre revenu. Chaque année, vous pouvez cotiser jusqu’à concurrence du plafond de cotisation au CELI, plus les retraits du CELI ou les droits de cotisation inutilisés des années précédentes.
Le plafond annuel de cotisation au CELI en 2023 est de 6 500 $.
Idée fausse n° 3 : Si vous ne cotisez pas à un CELI cette année, vous perdrez indéfiniment ces droits de cotisation.
Vous pouvez reporter à un exercice ultérieur les droits de cotisation inutilisés. Pour 2023, le plafond de cotisation au CELI est de 6 500 $. Si vous ne versez pas de cotisation ou si vous faites une cotisation inférieure au plafond annuel, les droits de cotisation inutilisés peuvent être reportés à des exercices ultérieurs.
Idée fausse n° 4 : Vous pouvez ouvrir un CELI à tout âge.
Si vous avez 18 ans ou plus et que vous avez un numéro d’assurance sociale (NAS) valide, vous pouvez ouvrir un CELI. Si vous aviez 18 ans ou plus en 2009 et que vous n’avez jamais cotisé à un CELI, vous pourriez avoir une cotisation au CELI disponible de 88 000 $ en 2023.
Idée fausse n° 5 : Les retraits de fonds de votre CELI sont imposables.
Les retraits de fonds de votre CELI sont à l’abri d’impôt. Il peut s’agir notamment de votre montant de cotisation initial ainsi que des intérêts, des dividendes et des gains en capital générés par les placements.
Idée fausse n° 6 : Vous ne pouvez avoir qu’un seul CELI à la fois.
Vous pouvez ouvrir autant de CELI que vous le souhaitez auprès de différentes institutions financières, mais le montant total de vos cotisations à tous vos CELI ne peut pas dépasser vos droits de cotisation au CELI pour l’année en question.
Idée fausse n° 7 : Vous devriez d’abord cotiser à votre CELI avant de cotiser à un REER.
La situation fiscale et les objectifs financiers de chacun sont différents. Un CELI est conçu pour servir à tout objectif d’épargne, et non seulement à la retraite. En outre, les cotisations au CELI sont versées après impôt, tandis que celles au REER sont effectuées avant impôt. Vous devrez tenir compte de votre situation financière, y compris de votre taux actuel d’imposition du revenu et de ce que vous estimez que ce taux pourrait être ultérieurement, lorsque vous aurez besoin des fonds.